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Ensemble, rendons à la Gueule sa superbe !

La vallée de la Gueule, paradis pour les promeneurs et magnifique réservoir de biodiversité, peut maintenant devenir un unique réserve de 56 ha.

100%
Localisation
Aix-la-Chapelle
2
hectares à protéger
197.000€
à financer
13
espèces de chauves-souris

La Gueule est bien connue au-delà de nos frontières pour la beauté de ses paysages et la richesse de ses milieux naturels. Coulant au cœur du « Parc des trois pays », elle prend sa source en Belgique et rejoint la Meuse au sein d’un site naturel magnifique non loin de Maastricht, aux Pays-Bas. Au Pays de Herve, à deux pas d’Aix-la-Chapelle, Natagora œuvre depuis plus d’une vingtaine d’années à la préservation de la vallée, en créant, parcelle après parcelle, une superbe réserve naturelle.

Flore délicate sur sol contaminé

Dans l’histoire géologique de cette région, les nombreuses fractures et failles perpendiculaires aux plis des couches ont affecté le socle de roches primaires. L’eau a pu s’y infiltrer, déposant ainsi les minéraux qu’elles contenaient. C’est ainsi que d’importants dépôts métallifères se sont créés dans la région. Cette particularité a rendu ce sol très intéressant pour l’activité humaine, mais aussi pour la biodiversité.

La réserve accueille au moins cinq espèces de plantes sauvages adaptées à la vie sur des sols intoxiqués aux métaux lourds : la fétuque, la pensée, le tabouret et le silène calaminaires ainsi que le gazon d’Olympe. Cinq espèces très rares en Wallonie !

Mares, pelouses et prairies pâturées

Parmi ces types d’habitats, certains présentent un grand intérêt compte tenu de leur rareté locale, voire régionale, attirant des espèces animales ou végétales d’intérêt patrimonial.

Dans la réserve naturelle de la Gueule, l’état de conservation de tous ces habitats est en constante amélioration. Les mégaphorbiaies (une formation végétale hétérogène constituée de grandes herbes), les mares permanentes ou temporaires, les pelouses calaminaires, les berges et le cours d’eau ainsi que les milieux forestiers peuvent se développer naturellement, sans l’aide de l’humain ou presque. Par contre, les prairies extensives sont quant à elles pâturées annuellement par un troupeau de bovins galloways.

On y observe toute l'année des taureaux, vaches et veaux de tous âges, accompagnés d’une avifaune variée qui se nourrit à leurs côtés : bergeronnette, héron cendré, cigogne noire et même de plus en plus régulièrement la cigogne blanche !

Les animaux ne recevant aucun traitement antiparasitaire, leurs bouses attirent une multitude d’insectes. Ces mêmes insectes sont un délice pour de nombreuses chauves-souris = treize espèces ont été recensées dans la réserve. Tout un spectacle !

Le développement et l’amélioration des  habitats naturels ont ainsi créé des milieux attractifs pour l’ensemble des espèces animales et végétales présentes, mais aussi pour le plus grand bonheur des promeneurs et riverains.

La vallée de la Gueule est donc un magnifique réservoir de biodiversité, témoin des paysages préservés d’antan. Toutefois, la réserve naturelle de 54 ha étaient divisées en petites parcelles éparses, qui ne rendait la protection de la zone et le pâturage des bêtes assez compliqués.

Le Chaînon manquant de la vallée de la Gueule

Nous avons l’opportunité d’y acheter quelques parcelles qui connectent les différentes parties de la réserve naturelle. Quelques belles prairies marécageuses au bord de la rivière et un magnifique étang de deux hectares qui pourrait accueillir plusieurs observatoires de l’avifaune et un mât à cigognes ont été mis en vente.

De quoi assurer, sur le long terme, un petit paradis pour la faune et la flore aquatiques ainsi que le calme et la quiétude nécessaires à la nidification du grèbe castagneux, du canard chipeau, du fuligule morillon et bien d’autres encore.

Notre objectif dans la vallée est de mettre en valeur l’aspect paysager exceptionnel, de maximaliser la biodiversité et de se connecter aux zones déjà protégées par nos amis néerlandais. Au fil des achats, nous permettons progressivement à la rivière d’évoluer naturellement au gré de ses humeurs, en créant un nouveau méandre par ici, une nouvelle falaise propice au martin-pêcheur ou à l’hirondelle de rivage par là. Tout bénéfice pour la biodiversité !