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Aidez-nous à agrandir la réserve du Baquet !

Une opportunité unique de sauver une forêt vierge composée d’une luxuriante chênaie et de clairières abritant de nombreuses plantes rares et menacées.

100%
Localisation
Givet
200
hectares à protéger
472.000€
à financer
3
km de haies plantées

En 2015, Natagora saisit l’opportunité de créer une vaste réserve naturelle de 68 hectares continus, admirablement préservée près de Dinant. Sanctuaire naturel pour de nombreuses espèces, ce site mérite une protection pérenne !

Les 68 hectares de terrains schisteux, lourds et ingrats sont loin d’intéresser les cultivateurs. Mais c’est un véritable paradis pour une végétation variée, composée d’orchidées, de succise ou de bruyère, survolée par une flopée de papillons rares et une myriade d’insectes. Voilà de quoi faire rêver tous les naturalistes !

Situé sur la frontière française, surplombé par le fort de Givet, le site n’a jamais été confronté à la pollution de l’agriculture intensive. Il se compose aujourd’hui d’un mélange de biotopes divers. La forêt fagnarde de chênes y côtoie les fruticées d’aubépines. Deux ruisseaux sillonnent le terrain, longeant les terrils de schiste d’un chemin de fer abandonné, les différents prés humides, les lambeaux de landes à callune et les flancs ensoleillés du RAVeL qui traverse le domaine.

Les premiers résultats d’un combat débuté en 2015

Grâce à nos généreux donateurs, nous avons pu entreprendre de grands travaux de restauration :

  • De nouvelles clairières ont été ouvertes dans la forêt, laissant ainsi le soleil inonder les banques de graines enfouies dans le sol depuis des décennies.
  • Les clairières existantes sont annuellement débroussaillées afin d’en conserver toute la richesse.
  • Huit hectares de landes et prairies humides ont été restaurés au sein des jeunes fourrés d’épineux.
  • De nombreux abris pour les batraciens et reptiles ont été implantés dans la réserve.
  • La création d’un réseau de mares est actuellement en projet. Huit d’entre elles ont déjà été creusées.
  • Les prairies ne sont désormais plus enrichies d’engrais.
  • Trois kilomètres de haies ont été plantés.

Les premiers résultats sont prometteurs : la bruyère et la succise sont omniprésentes au sein des clairières restaurées. La couleuvre à collier et plusieurs papillons forestiers colonisent la réserve peu à peu, tandis que certaines plantes extrêmement rares du « molinion » - l’association végétale la plus sensible et la plus remarquable de prairies humides des sols de Fagne - réapparaissent spontanément.

Dans les prairies, la flore se diversifie progressivement. Les haies plantées attirent déjà le tarier pâtre ou la pie-grièche écorcheur. Et dans le nouveau réseau de mares, la présence de l’emblématique triton crêté vient d’être détectée !

Trois superbes prairies fleuries

En 2019, l’histoire continue. Nous avons acheté 7,5 nouveaux hectares contigus, composés de trois superbes prairies fleuries serties au cœur d’un bocage dense et préservé.

Ces prairies accueillent aujourd’hui des chevaux de trait ardennais. Au printemps, le sol se colore de mille couleurs et le bocage se transforme en un magnifique concert de chants d’oiseaux. Les fourrés sont parsemés de petits lambeaux de landes à bruyères abritant quelques raretés botaniques. Trois anciens chemins creux sur lesquels les schistes affleurent se transforment au fil des saisons tantôt en petits ruisselets, tantôt en sites d’ensoleillement pour les papillons et les reptiles.

Cette extension a permis de consolider cette magnifique réserve naturelle en protégeant durablement la transition entre les prairies fagnardes et le vaste massif boisé.

Et jusqu’à 200 ha protégés

Et plus récemment, en 2022, nous sollicitions l’acquisition de 64 hectares de forêts supplémentaires. L’étendue de ce nouveau terrain, et sa mitoyenneté avec les réserves naturelles du Baquet et de la Haie Gabaux, en font une superbe opportunité pour la biodiversité locale. La réserve du Crestia, ainsi que des terrains du côté français et plusieurs clairières et layons forestiers sont également voisins. Près de 200 ha quasi d’un seul tenant pourraient ainsi être protégés.

Le principal enjeu de l’agrandissement de cette réserve est la protection du milieu forestier. Une grande partie de ce site est recouvert d’une vieille forêt constituée d’une magnifique chênaie. Nous souhaitons par ailleurs continuer le développement de clairières colonisées par des cortèges de végétaux des prairies humides du molinion et des landes mésotrophes à callune.

Cette réserve est un habitat précieux pour de nombreuses plantes rares et  menacées, dont différents carex et orchidées. En outre, le site abrite une association végétale rarissime, le Cicendion, dont on retrouve des traces le long du chemin qui traverse la propriété, principalement sur sa pointe ouest. Dans les clairières et leurs lisières, une multitude d’espèces patrimoniales, dont des papillons forestiers, nos trois espèces de serpents, le muscardin et le grand rhinolophe, se baladent librement.

La très grande matrice forestière de cette propriété est un atout non négligeable. Caractéristique de l’habitat Natura 2000 de la chênaie famennienne, elle accueille notamment de très belles populations de mélitée du mélampyre, une espèce de papillons menacée. À noter également la nidification de la cigogne noire dans les environs, la présence du loriot d’Europe, du pic mar et du pic épeichette.