Le projet #Reconnect
Proposant un autre regard sur l’agriculture, Natagora a porté le projet #Reconnect. Son but : changer l’image de l’agriculteur et rappeler qu’il est le meilleur allié du naturaliste pour redéployer la biodiversité agricole.
Les rencontres d’experts
Centrales dans ce projet de reconnexion, deux journées de rencontre ont être organisées entre agriculteurs et naturalistes. Composées de courts exposés et de visites de terrains, elles ont surtout offert un lieu de rencontre informel entre deux mondes qui n’ont pas toujours l’occasion de se côtoyer. La première journée a eu lieu en Famenne, une région agricole caractérisée par l’élevage et de beaux reliquats de bocage et de prairies permanentes. La deuxième journée s'est tenue sur la plaine de Perwez, une zone de grande culture où les mesures agro-environnementales et climatiques permettent la sauvegarde d’espèces particulièrement menacées tel l’emblématique bruant proyer.
Protéger ensemble les oiseaux de la plaine de Perwez
Durant une journée de rencontres, de débats et d’exposés, naturalistes et agriculteurs ont pensé ensemble le futur des espèces particulièrement menacées des grandes plaines agricoles. En sortant sur le terrain, ils ont pu voir les résultats concrets des aménagements pensés par des naturalistes et mis en place par des agriculteurs engagés.
Améliorer de concert la qualité des prairies de Famenne
Pendant une matinée, à Lavaux-Sainte-Anne, experts naturalistes et agriculteurs locaux ont débattu et témoigné, par courtes conférences interposées. Retrouvez l’intégralité de ces conférences.
Le déclin des insectes en milieu agricole et les solutions
De nombreuses études prouvent le déclin alarmant des populations insectes, suite notamment à l’intensification de l’agriculture. Damien Sevrin, entomologiste Natagora pose les constats et propose des pistes d’action, tandis que Dimitri Burniaux, agriculteur sur une ferme en poly-culture élevage bovins laitiers, témoigne de son expérience.
L’activité agricole en Wallonie
Les agriculteurs wallons sont confrontés à une série de défis qu’il importe de bien comprendre lorsqu’on veut leur proposer des collaborations. Vanessa Martin, administratrice FUGEA, expose les réalités de l’activité agricole. Didier Hérin, agriculteur sur une ferme de bovins allaitants et de porcs, explique le modèle conventionnel qu’il a quitté et celui, agro-écologique, qu’il a adopté.
Les prairies naturelles et prairies de haute valeur biologique
Les prairies naturelles et de haute valeur biologique sont des puits de carbone et des refuges de biodiversité. François Cerisier, conseiller Natagriwal, explique l’intérêt de ces milieux et l’accompagnement possible. Bernard Convié, agriculteur sur une ferme ovine et bovine laitière, présente les prairies qu’il gère sur son exploitation.
L’autonomie fourragère et la faible charge en bétail
A l’heure actuelle, on peut se demander quel est le lien à la terre de l’agriculture. L’autonomie fourragère est une alternative riche en possibilités pour le climat et la biodiversité. Christian Mulders, expert Région Wallonne présente cette mesure, tandis que Vinciane Duterme, agricultrice sur une ferme de bovins allaitants, présente l’autonomie qu’elle a mise en place sur son exploitation.
Le plan d’action agroenvironnemental
Afin de mener une réflexion agri-environnementale globale sur l’entièreté de l’exploitation, le plan d’action agroenvironnemental est l’outil le plus complet. François Cerisier, conseiller Natagriwal, explique la mise en place de cette mesure. Luc Loeckx, éleveur sur une ferme de bovins allaitants, présente les différentes actions qu’il a mis en œuvre, notamment pour favoriser les oiseaux.
Le renouvellement des générations en agriculture
Les petites exploitations, statistiquement plus riches en biodiversité et pourvoyeuses d’emplois, disparaissent à grande vitesse. Maarten Roels, de la coopérative Terre-en-vue, présente les causes et les pistes de solution. Thomas Lauwers, agriculteur installé hors cadre familial sur une ferme coopérative, explique son installation et sa philosophie de l’agriculture.
La valorisation des effluents d’élevage et l’arrêt des engrais chimiques
L’eutrophisation des terres de culture et d’élevage est contrôlé de manière à limiter la pollution des eaux souterraines et de surface. Vanessa Martin, administratrice FUGEA, donne des pistes de diminution des engrais chimiques en valorisant les effluents d’élevage. Marc-André Hénin, agriculteur sur une ferme en poly-culture élevage bovins laitiers, explique les actions qu’il a mises en place dans cette optique.
Partenariat avec les agriculteurs pour la gestion des réserves naturelles
Beaucoup de réserves naturelles aujourd’hui tendent à reproduire les modes de gestions agro-pastoraux traditionnels, garants d’une riche biodiversité. Thibaut Goret, expert Natagora, présente les intéressantes collaborations de l’association avec le monde agricole. Jean-Pol Mazier, agriculteur sur une ferme laitière, présente l’intérêt et les limites pour un agriculteur de la gestion de réserves naturelles.
Les rencontres agriculteurs-naturalistes
Le projet #Reconnect a permis de faire se rencontrer et échanger de nombreux agriculteurs et naturalistes. Certaines de ces rencontres ont été suivies par nos équipes pour témoigner de ce lien qui unit les deux mondes.