Aux sources de la Jette
Un peu de nature dans les cultures
Côté brabançon, la réserve s’avance en longueur le long de la Jette, affluent de l’Orneau. De l’autre côté, c’est le Namurois et la commune de Gembloux. On entre sur le site par son extrémité nord, constituée d’une petite roselière, à quelques dizaines de mètres de grandes éoliennes qui brassent le vent à puissants coups de pales.
Aux sources de la Jette
Saules têtards et chênes pédonculés
Les pieds dans l’eau, d’impressionnants saules têtards cassent la monotonie du paysage agricole. De belles touffes d’angéliques et d’épiaires des bois se développent à leurs pieds. Plus loin, un talus de chênes pédonculés semés là par les geais qui ne retrouvent pas toujours les glands, qu’ils adorent cacher.
Un beau cordon
Au pied de cet alignement naturel, plusieurs terriers de lapins de garenne s’ouvrent sur des linaires encore en fleur en cette saison automnale. Un morceau de la réserve, dans sa partie sud, se trouve inclus dans le réseau Natura 2000. Il s’agit de milieux prairiaux alluviaux, qui forment un beau cordon de nature entre les cultures. La tourterelle des bois, notamment, y trouve refuge.
Vers un réseau de nature en milieu agricole ?
Face à la pression agricole, urbanistique et cynégétique, chaque nouvelle petite parcelle de nature préservée dans la région est une victoire. Si la connexion avec la réserve voisine du Pré du Duc s’établit, avec des méthodes agro-environnementales par exemple, un véritable réseau favorable à la biodiversité verra le jour en milieu agricole. Plusieurs autres projets sont d’ailleurs en cours.