Conseils pour aider la nature
Les grenouilles hibernent souvent dans le fond des mares. Afin d’éviter qu’elles ne suffoquent si de la glace se crée en surface, vous devez créer un trou dans la glace. Des dispositifs adaptés existent en jardinerie. À défaut, alors il suffit de laisser quotidiennement une casserole d’eau chaude sur la glace pour créer un trou. Ne jamais verser de l’eau chaude, de produits chimiques ou de sel dans le bassin, ne jamais essayer non plus de briser la glace (cela pourrait endommager la vie de la mare ou même la bâche).
En cas de températures fraîches prévues au printemps, après la ponte des amphibiens, les œufs en surface sont susceptibles de subir des dommages dus au gel. La stratégie de reproduction des amphibiens repose sur une ponte abondante, consciente qu'une partie significative des œufs ne parviendra pas à maturité en raison de divers risques tels que la prédation, le gel ou la dessiccation. Pour assurer les meilleures chances de survies aux juvéniles qui arriveront à maturité, veillez à ce qu'ils puissent sortir facilement de la mare (pentes douces), créez des zones refuges à proximité de la mare et évitez de tondre pendant la période de sortie de mare.
Malgré que les hirondelles (ainsi que leurs nids) soient protégés par la loi, ces espèces rencontrent de nombreux soucis.
Parmi ceux-ci, citons la destruction intentionnelle (et donc illégale) des nids, le manque de ressources alimentaires (en cause les pesticides), la difficulté de trouver de la boue (surtout pour l'hirondelle de fenêtre), la difficulté de trouver des endroits adéquats pour les nids (granges ouvertes de plus en plus rares, façades de nos bâtiments inhospitalières).
Certaines actions peuvent être entreprises:
- plutôt que de détruire un nid (ce qui est interdit) car les hirondelles causent des salissures, on peut mettre une planchette de protection juste en dessous.
- l'installation de nids artificiels a fait ses preuves pour l'hirondelle de fenêtre. Un peu de patience est néanmoins nécessaires car ils ne seront probablement pas occupés rapidement.
- des bacs de boue peuvent également être installés en milieu urbain.
- des berges artificielles à destination de l'hirondelle de rivage ont été mises en place en quelques endroits.
- évitez de fermer complètement une grange ou un garage où l'hirondelle rustique a élu domicile, une ouverture de 10 cm x 10 cm est suffisante pour lui permettre l'accès à l'intérieur du bâtiment.
Pour avoir plus d'informations sur les mesures que l'on peut prendre pour aider ces magnifiques oiseaux ou si vous constatez une destruction volontaire de nids, n'hésitez pas à prendre contact avec le groupe de travail hirondelles de Natagora !
Bien que nous puissions leur venir en aide avec des mangeoires et des boules de graisse, les oiseaux peuvent très bien se débrouiller sans nous ! Pour autant qu'on laisse une place à la nature... Pour eux, les graines et fruits des plantes sauvages, les pommes et poires de nos vergers, les petits insectes du sol et du bois, les vers de terre et escargots... restent la meilleure source d'alimentation, même en hiver. Découvrez tous nos conseils pour un jardin naturel sur le site de notre Réseau nature.
Si toutefois vous décidez d'installer une mangeoire, veillez à respecter quelques règles de base :
- Disposez de la nourriture matin et soir. Les oiseaux consomment leurs réserves alimentaires rapidement, ils ont besoin de s’alimenter souvent
- Nourrissez en hauteur et au sol (sur une planche pour éviter l’humidité)
- Changez l'eau des abreuvoirs régulièrement, évitez l'eau tiède/chaude et, surtout, n'y ajoutez pas d'additif
- Nettoyez régulièrement les mangeoires.
- Protéger les graines de l'humidité et de la pluie
- Ne donnez pas d'aliments salés
- Placez graines, mangeoire hors de portée des prédateurs
- Offrez des aliments variés à plusieurs endroits
- Ne donnez pas trop à la fois ; la nourriture doit disparaître en quelques heures
- Ne proposez jamais d'aliments moisis ou avariés
Pour avoir plus d’informations pratiques sur le nourrissage des oiseaux, consultez la fiche de gestion du Réseau Nature.
Oui, les oiseaux ont aussi besoin de boire, en été comme en hiver ! Servez-leur de l'eau toujours pure, sans aucun additif (sel, huile ou antigel).
En été, les points d'eau sont parfois rares dans les zones urbaines ou de culture intensive. Quand les canicules surviennent, les oiseaux doivent parcourir de plus grandes distances pour se désaltérer ou faire leur toilette. Une bonne raison de leur prévoir un petit récipient d'eau, surtout durant la période d'élevage des jeunes. Fournissez-leur de l’eau dans un abreuvoir pas trop profond pour éviter les noyades. L’idéal étant une soucoupe peu profonde et assez large en terre cuite (cela préserve la fraicheur). Choisissez un endroit ombragé et surtout dégagé pour éviter les prédateur (chat…).
Par temps froid, veillez à recouvrir l'abreuvoir d'un grillage (à mailles moyennes) pour éviter qu'ils ne se baignent et gèlent par la suite. Disposez des petites soucoupes ou des récipients peu profonds (3 à 4 cm) dont vous changerez régulièrement l'eau à heures régulières pour que les oiseaux prennent l'habitude de venir boire avant que l'eau ne gèle.
Pensez à changer l’eau tous les jours pour éviter tout risque de contamination.
Pour éviter que les chats considèrent votre mangeoire comme un garde-manger, suspendez-là à une branche ou installez-la sur un piquet. Le pied doit être lisse et mesurer 1,75 m au moins. Un toit est le bienvenu, il permettra aux oiseaux de se mettre à l'abri de la pluie et protégera les aliments. La sécurité étant le maître mot, placez votre mangeoire dans un espace découvert mais proche d'un taillis accessible d'un coup d'aile. De plus les espèces particulièrement discrètes se montreront moins timides. Un petit truc, placez un entonnoir retourné (en métal ou en plastique) autour du pied, il empêchera l'accès aux grimpeurs.
Lorsqu'il y a beaucoup d'oiseaux qui fréquentent régulièrement un endroit, il y a des risques de transmissions de maladies. Les virus et les bactéries se transmettent soit par les fientes, soit par les contacts directs entre oiseaux.
La nourriture tombée au sol, les restes de graines qui traînent dans les mangeoires ou les assiettes d'eau qui stagnent trop longtemps deviennent rapidement des «nids à crasses» qui risquent de contaminer certains individus. Il n'y a alors plus aucun bénéfice à nourrir les oiseaux.
Pour limiter le risque de transmission de maladies, voici quelques conseils.
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Si vous mettez de l'eau, changez-la régulièrement.
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À chaque fois que vous mettez de la nourriture, prenez le temps de brosser la mangeoire et de ramasser les déchets.
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Tous les quinze jours, nettoyez la mangeoire avec de l'eau chaude savonneuse et une brosse à poils durs. Les tubes seront nettoyés avec des brosses à bouteille (goupillons).
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N'hésitez pas à changer les mangeoires de place dans le jardin pour éviter de créer des «nids» de bactéries sous les mangeoires.
Certaines maladies des oiseaux peuvent se propager aux animaux domestiques (poules, pigeons...), d'autres peuvent également affecter les mammifères, dont l'homme. Lavez-vous soigneusement les mains après chaque manipulation de la mangeoire.
Le hérisson contribue à éliminer bon nombre d'animaux déprédateurs, ce qui en fait l'auxiliaire des jardiniers et des cultivateurs. Le jardin ne doit jamais être complètement clos. Les clôtures ou les murs sans ouverture sont à éviter comme séparation avec d'autres propriétés. Par contre, si le jardin est du côté d'une route, une clôture sans ouverture est à conseiller. Un espace de 10 cm est suffisant pour un passage à hérisson. Les massifs et les haies de buissons, les composts de feuilles mortes et les tas de foin rendent un jardin accueillant. Les hérissons y construiront leurs nids ; Un abri artificiel peut les inciter à s'installer. Une caissette pleine d'herbe sèche placée à l'envers sous un buisson ou une cavité aménagée dans un empierrement leur conviennent parfaitement. L'abri doit être ombragé car ils supportent mal la chaleur.
Pour protéger le hérisson, il faudrait bannir l'utilisation des pesticides, favoriser l'agriculture biologique, établir un programme de protection ou de restauration du milieu rural (maintien et aménagement des réseaux de haies, des cours d'eau boisés, des bosquets…). Chez vous, vous pouvez aménager un jardin naturel qui permettra au hérisson d'y trouver sa nourriture (insectes, vers, …) et des abris naturels.
Attention aux piscines ainsi qu’aux fosses qui sont autant de pièges mortels. Une planche avec aspérités accrochée sur les bords leur permettra d'en ressortir vivant.
Si vous utilisez un robot tondeuse, prenez grand soin de l'activer uniquement en journée, entre 10h et 17h. Le hérisson étant un animal nocturne, vous éviterez ainsi les accidents.
Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice de la protection des chauves-souris.
Aménagez et protégez leur terrain de chasse! Les chauves-souris peuvent manger jusqu’à 3000 insectes par nuit! Vous pouvez adopter un jardinage plus écologique (pas de pesticides ni d’herbicides) respectueux de la faune sauvage et notamment des insectes. D’autres mesures simples peuvent être appliquées : préserver ou recréer des mares et points d’eau, des haies indigènes, des zones non fauchées… au-dessus ou aux abords desquelles ces animaux se nourrissent.
En été, laissez-leur une petite place dans les habitations : laissez un point d'entrée vers le grenier ou la sous-toiture (il suffit souvent d'enlever un peu d'isolant) ou en-dessous d'un bardage. Vous trouverez des instructions dans le « Guide technique pour l'aménagement des combles et clochers des églises et d'autres bâtiments ». Vous pouvez également installer des nichoirs mais ils sont généralement peu occupés.
En hiver, si des chauves souris ont élu domicile dans votre cave ou autre endroit humide, ne les dérangez pas! La quiétude est une condition absolue pendant leur hibernation : des réveils trop fréquents (visite des caves…) les vouent à une mort certaine.
Au milieu du mois de février, les amphibiens sortent de leur retraite hivernale pour rejoindre les mares et les étangs qui les ont vu naître afin de s'y reproduire à leur tour. Leurs déplacements se font généralement à la tombée du jour, par temps doux et humide. Ils peuvent ainsi parcourir des kilomètres et se déplacer en très grand nombre. Bien souvent, les routes coupent les couloirs de migrations qu’ils empruntent et les animaux se font écraser par les voitures.
Un premier conseil que l'on peut donner aux automobilistes, c'est de ralentir aux endroits de passage des amphibiens et de rouler à moins de 30 km/h. Au-dessus de cette vitesse, les grenouilles sont littéralement aspirées et viennent se fracasser sous la voiture.
Il existe des solutions à plus long terme qui consistent à creuser des tunnels (crapauducs) sous les routes mais malheureusement les pouvoirs publics ne sont pas très actifs pour les mettre en oeuvre.
Pour faire face à ces problèmes, chaque année, des volontaires s'organisent afin de sauver un maximum d'individus, notamment en déplaçant les amphibiens de part et d’autre des routes. Vous pouvez donc participer, chaque printemps, à des opérations de sauvetage de ces amphibiens (aussi appelés batraciens).
C’est une mauvaise idée pour plusieurs raisons:
- Le pain n’est pas du tout un aliment adapté au régime alimentaire du canard.
- Quand vous les jetez dans l’eau, les morceaux de pain fermentent et favorisent le développement de bactéries et de maladies comme le botulisme.
- En jetant du pain, vous nourrissez les rats et contribuez à l’augmentation des populations mais aussi aux problèmes sanitaires qui y sont liés.
Non, les hérissons sont des opportunistes omnivores et consomme surtout des invertébrés terrestres tels que les lombrics, les carabes, les chenilles, les araignées, les limaces. Parfois ils consomment des grenouilles, des lézards, de jeunes rongeurs, des oisillons, des oeufs, des cadavres, des fruits et champignons. Dans un jardin naturel (sans pesticides, ni herbicides), ils trouveront la nourriture dont ils ont besoin (environ 70 g d’aliments par nuit).
Attention, l'assiette de lait qu'ils adorent est le plus sûr moyen de leur donner la diarrhée. L'eau est préférable et ils boivent d'ailleurs très peu.
Oui, mais seulement lors de périodes de grands froids ! C’est à ce moment que les ressources habituelles de nourriture sont rares ou cachées par la neige. Une mangeoire placée à un endroit fixe et remplie régulièrement pourra les aider à passer l’hiver. Mais rien ne vaut installer un jardin naturel qui offre de la nourriture toute l'année.
Si possible, remettez vos travaux à la fin de l’automne car c’est le moment où il y a le moins d’amphibiens dans la mare, et donc moins de risque de causer des dégâts.
Si vous devez réaliser vos travaux dans l’urgence, placez alors les œufs dans un réservoir, ou un récipient adéquat, avec de l’eau de la mare le temps de vos travaux, et replacez-les lorsque vous avez fini. Cette tâche est délicate si les œufs ont déjà éclos.
Si vous rebouchez votre mare, vous pouvez transférer ces œufs dans la mare d’un ami (vivant à quelques kilomètres de chez vous) ou d’un voisin.
Ni Natagora, ni le département de la Nature et des Forêts ne sont en mesure de venir prendre ces œufs/adultes chez vous.
Si vous avez supprimé votre mare, vous pourriez très bien retrouver au printemps suivant des amphibiens qui seraient revenus dans votre jardin pour s’y reproduire. Si la raison de cette suppression est la présence d’enfants en bas âge, sachez qu’il existe des options qui vous permettent d’empêcher l’accès au plan d’eau à vos enfants.
Garder un hérisson en captivité dans un enclos ou dans un jardin est une erreur car son espace vital est beaucoup plus grand que ce que peut offrir un jardin.
Lorsque vous constatez une pollution aux hydrocarbures (essence, pétrole, huiles, …), contactez le service 100 ou la police locale qui enverra probablement le service d'incendie sur place et avertira la Police de l'Environnement via S.O.S. Environnement Nature (tél. 1718, accessible de 8H30 à 17h tous les jours ouvrables).
Vous pouvez contacter la Police de l’Environnement de la Région Wallonne (070/23 30 01) ou le service S.O.S. Environnement Nature de la Région Wallonne (tél. 1718, accessible de 8H30 à 17h tous les jours ouvrables).
Si c’est possible, attendez jusqu’à la fin de l’automne pour réaliser des travaux dans votre mare, car c’est le moment où vous risquez le moins de perturber les amphibiens : les jeunes grenouilles seront déjà parties, les adultes n’auront pas encore besoin d’endroits pour entrer en dormance.
Si vous devez réaliser vos travaux dans l’urgence, donnez les amphibiens à une connaissance (vivant à quelques kilomètres de chez vous) qui possède une mare. Ni Natagora, ni le département de la Nature et des Forêts ne sont en mesure de venir prendre ces œufs/adultes chez vous.
Quand ils ont faim, les oiseaux mangent presque n'importe quoi, leur régime habituel peut même totalement changer. Mais il faut savoir que chaque espèce à ses préférences, plus vous offrirez des menus variés, plus nombreuses seront les espèces que vous attirerez dans votre jardin !
Pour les céréales et autres graines, misez sur la diversité ! Cette catégorie d'aliments, de choix pour les oiseaux, renferme des graisses, des sucres, des lipides, des minéraux et des vitamines. On peut acheter les mélanges tout faits, mais c'est bien plus amusant et plus économique de les préparer soi-même. Procurez-vous une réserve de différentes graines vendues dans une graineterie et ajoutez dans votre mélange «maison» celles de plusieurs plantes sauvages comme le rumex, chardon, ortie, centaurée, cardère, séneçon, etc., que vous aurez récoltées. Vous pouvez aussi vous lancer dans la fabrication de blocs de saindoux que vous suspendrez.
Il est rarement simple d'attirer des hirondelles de fenêtre. C'est toujours un travail de longue haleine pour y arriver. Ce sont des oiseaux coloniaux qui cherchent avant tout à intégrer une colonie existante. Elles n'ont à priori aucune envie de s'installer dans le nid que vous placez à leur intention sur votre maison. Pour y arriver, il faut les leurrer et leur faire croire que vos nids (il faut toujours en placer plusieurs) sont déjà occupés en diffusant leur chant.
Mais avant de placer des nids et de diffuser leur chant, il faut s'assurer que votre maison et son environnement répondent aux besoins des hirondelles de fenêtres : un espace très dégagé devant les nids, pas d'arbres et un large débordement de toiture sous lequel les nids seront fixés. Les hirondelles de fenêtre nichent quasiment toujours du côté "rue d'une maison" très rarement du côté jardin. Le trafic, le bruit et les gaz d'échappement ne semblent pas les déranger.
Découvrez les nombreux conseils de notre groupe de travail Hirondelles sur : www.natagora.be/hirondelles (sous "Téléchargement").
Au sein de Natagora, le groupe de travail « Martinets » mène diverses actions à plusieurs niveaux et vous y êtes les bienvenus, ponctuellement ou plus régulièrement.
Par ailleurs, vous pouvez :
- Eviter, si possible, de mener des travaux de rénovation ou d'isolation de toiture, corniche ou (haut de) façade entre fin avril et début septembre.
- Placer des nichoirs, aménager des cavités existantes (trous de boulins, corniches,...), contribuer à la diffusion de l’information sur les solutions d'aménagements intégrés au bâti (création de petites équipes à Bruxelles et en Wallonie en collaboration avec les communes).
- Parler autour de vous de l'écologie du martinet et des moyens de sa préservation y compris auprès des professionnels du bâtiment, des autorités locales...
- Etre témoin actif dans votre quartier : repérer les mouvements des martinets, signaler les bâtiments où ils nichent, signaler les travaux de rénovation qui les mettent en péril,…
- Accueillir une soirée "Martinets" près de chez vous (conférence, balade guidée, stand info, animation pour enfants...) au profit des martinets. Vous organisez, nous animons !
- Participer aux activités organisées par le GT Martinets (balades guidées, conférences, animations,..) pour mieux connaître cet oiseau et ainsi pouvoir mieux le protéger.
Vous en apprendrez plus sur les sites de nidification du martinet, les aménagements possibles et les activités du GT Martinets en parcourant le blog « Martine(t) News ».
D'instinct, les chats sont des chasseurs. Parmi leurs victimes, on retrouve les oiseaux mais aussi d'autres petits animaux comme les souris, musaraignes, lézards, écureuils, hérissons, etc. Un acte de prédation qui pèse sur la biodiversité.
Voici les 5 recommandations de Natagora pour favoriser la cohabitation entre votre chat et la faune sauvage :
- stérilisez votre chat afin de limiter la surpopulation : on compte actuellement 2 millions de chats en Belgique.
- limitez le temps de chasse au jardin en le maintenant à l'intérieur, principalement en période de nidification (avril à juillet). Si cela vous semble trop difficile, évitez de le laisser vagabonder au crépuscule et à l'aube - quand les oiseaux sont les plus actifs - ou la nuit - pour les petits mammifères et batraciens.
- placez vos nichoirs et mangeoires dans des endroits judicieux, où votre chat ne pourra pas surprendre les oiseaux. Des aménagements peuvent également être mis en place pour limiter l'accès à proximité de ces lieux, comme du grillage au sol ou des petites clôtures.
- utilisez un collier à clochette, une collerette ou une bavette colorée. Notez que, si leur action est prouvée, ces accessoires se révèlent aussi sensiblement inconfortables pour votre félidé, voire dangereux.
- si vous n'avez pas de chat mais que votre jardin est envahi par les matous des alentours, divers répulsifs existent (arroseurs automatiques, répulsifs olfactifs).
Et bien que la décision ne soit pas facile à prendre, retenez que la meilleure manière de lutter contre la prédation des chats, c'est tout simplement de ne pas en adopter un chez soi.
En Région wallonne, il n'existe pas de législation générale et spécifique sur la protection et la restauration des vergers. Toutefois, sur base de la Loi sur la conservation de la nature, la Région wallonne a pris des dispositions pour l'octroi de subventions aux particuliers pour la plantation et l'entretien de vergers. Elle a également édité un guide sur les méthodes pratiques d'entretien et de restauration des vergers. Autre source d'informations à consulter : les fiches conseils de notre Réseau Nature.
En cas de menace de destruction, vu l’absence de législation générale, il faudra voir au cas par cas s'il y a moyen de se référer aux législations qui sanctionnent cette atteinte comme une infraction. Certains cas nécessitent l'obtention d'un permis d'urbanisme. Consultez notre fiche de réaction locale sur la protection des arbres et des haies.
Envie de soutenir des actions pour la protection des vergers ? Faites un don.
Dans la plupart des cas, ce phénomène se produit lorsqu’il n’y a pas assez de lumière pénétrant dans l’étang. La lumière stimule la croissance des algues dont les têtards se nourrissent principalement. Ce phénomène est régulièrement observé pour le crapaud accoucheur ou la grenouille verte, dont la reproduction peut avoir lieu pendant l’été… Pour ces deux espèces, il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
Les populations d’amphibiens fluctuent de façon très marquée d’année en année. S’il n’y a pas eu de modification importante de votre plan d’eau (par exemple, une introduction de poisson, une pollution de l’eau, ...) il n’y a en principe pas de quoi s’inquiéter.
Vous pourriez être tenté d’importer des œufs pour essayer d’aider les populations, mais c’est illégal et cela met en danger vos petits protégés : en déplaçant des œufs, vous pourriez accidentellement introduire des maladies ou des plantes invasives dans votre étang.
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez réaliser des aménagements pour que votre jardin soit favorable aux amphibiens grâce aux conseils de notre groupe de travail Raînne.
Un étang de bonne qualité et accessible est colonisé naturellement par les amphibiens si aucune barrière physique n’empêche les animaux d’y accéder ; cela prend souvent plusieurs années pour qu’un étang soit colonisé. Ne soyez pas trop inquiets si vous n’êtes pas immédiatement inondés d’amphibiens !
En fonction de la météo, il est parfois trop tôt pour que des animaux aient rejoint la mare pour pondre. Grenouilles et les crapauds émergent de leur hibernation si des conditions climatiques appropriées sont réunies, indépendamment de la date !
Un déclin de la population dans votre région ne peut être exclu, mais il faut savoir que les populations d’amphibiens fluctuent naturellement de façon très importante… Seule une analyse sur le long terme permet de tirer des conclusions définitives sur ce sujet.
Dans certains cas, les œufs ont déjà été pondus, mais ils peuvent, soit avoir été mangés par des prédateurs, soit avoir coulé au fond de la mare avant que vous n’ayez eu la chance de les observer.
Voici les deux raisons les plus courantes :
- La mare est trop à l’ombre et manque de chaleur et de lumière pour assurer le développement des pontes.
- Votre point d’eau est colonisé par de nombreux prédateurs (larves d’insectes, de tritons...). Normalement, avec le temps, les quantités de prédateurs et de proies (les oeufs) s’équilibreront comme dans tout système naturel.
La route est la principale cause de mortalité des hérissons qui périssent par centaines, surtout au printemps lorsqu’ils sortent de nuit de leur retraite hivernale vers les lieux d'estivage et que les mâles se mettent à la recherche des femelles. Parfois aussi, les hérissons s'aventurent sur les routes pour y manger les cadavres d'animaux écrasés, ou en été, pour y chercher les insectes et les vers de terre attirés par l'asphalte chaud et humide. Menacé, le Hérisson se roule en boule, un système de protection efficace contre les prédateurs mais hélas, fatal face aux automobiles. Lors de travaux routiers (nouvelles voiries ou réfection), il conviendrait d’aménager des passages souterrains empruntables par la petite faune.
Si vous trouvez un hérisson endormi dans votre jardin, ne le réveillez surtout pas. Vous perturberiez son cycle normal, ce qui pourrait causer sa mort. Chaque réveil, càd chaque réactivation du métabolisme de l’animal, nécessite une grande quantité d’énergie, au détriment des réserves de graisse.
Si vous devez déplacer ce gîte - pour la survie du hérisson - attendez qu'il quitte l'endroit au début du printemps.
"Nettoyez le nichoir en automne. Enlevez l’ancien nid (les oiseaux en construiront de toute façon un nouveau l’année suivante). Débarrassez-le de la vermine parfois invisible qui s’y est installée en le nettoyant à l’eau chaude. Ne traitez pas le bois avec des produits toxiques ou répulsifs. Utilisez simplement de l’huile de lin pour la protection et du brou de noix pour la couleur." - Extrait de la fiche "Les nichoirs pour oiseaux" à télécharger sur le site de notre Réseau Nature.
Attention, des petits rongeurs hibernent parfois dans les nichoirs (lérots, muscardins). Soyez prudents, veillez à ne pas les déranger.
Le nettoyage des nichoirs est possible jusqu’au 1er mars maximum. A cette période, les oiseaux sont déjà bien actifs autour des nichoirs. S'ils se contentent de le visiter, vous pouvez encore le nettoyer. Mais si les oiseaux entrent déjà dans le nichoir avec des végétaux, n’intervenez pas ! Vous le nettoierez à l'automne prochain.
Si vous observez des martinets qui se cognent aux murs et "essaient sans cesse d'entrer là où il n'y a pas de trou" (exemple ici), la première question à (se) poser est : y a-t-il eu des travaux à cet endroit au cours des derniers mois ? Dans l'affirmative, des cavités de nidification ont été détruites.
Les martinets vont donc devoir rapidement trouver un autre trou. Une solution alternative est de (faire) placer des nichoirs (!!! d'un modèle approprié à l'emplacement) de toute urgence. Le groupe de travail Martinets (GTM) n'a pas de grimpeur ni d'élévateur. Mais bon nombre de communes en ont. Moyennant la signature d'une décharge de responsabilité, certaines acceptent d'intervenir.
Si un chantier est en cours, il importe de laisser la cavité accessible, en retirant les bâches devant les trous occupés ou, comme à d'autres endroits, en retirant les éléments qui posent problème, naturellement sans compromettre la sécurité des travailleurs. Le mieux est d'interrompre le chantier dans la partie du bâtiment concernée.
Quoi qu'il en soit, la destruction des nids est interdite par la législation, des mesures compensatoires doivent être prises. Le GTM est là pour vous conseiller : www.natagora.be/martinets.
Préventivement, si vous voyez un échafaudage dans votre quartier, vous pouvez aussi essayer de convaincre votre voisin d'en profiter pour placer un ou plusieurs nichoirs. Là aussi, pas n'importe quoi ni n'importe où. L'occasion de relire ces conseils pratiques: https://www.natagora.be/download/41429