Concours : "Qu'elle est belle ma prairie !"
Natagora, la FUGEA et Natagriwal s’associent pour le concours "Qu'elle est belle ma prairie !". Son but : récompenser les agriculteurs et agricultrices qui mettent en place des pratiques conciliant production et préservation de l’environnement.
Le concours
Une belle prairie ?
Qu’est-ce qui caractérise une prairie ? Sa flore ? Sa situation ? La qualité de son sol ? Ce sont surtout les pratiques mises en place qui en ont fait ce qu’elle est aujourd’hui. Il est temps de récompenser les agriculteurs et agricultrices qui valorisent au mieux leurs prairies tout en préservant l’environnement et la biodiversité.
Pour qui ?
Vous gérez une prairie intéressante pour votre élevage et pour l'environnement ? Présentez-la au concours "Qu’elle est belle ma prairie" et tentez de remporter un lot des plus originaux : un ou des animaux d'élevage au choix, pour une valeur de 1 000 euros ! Le jury attribuera également un second prix d'une valeur de 500 euros.
Comment participer ?
Découvrez le règlement du concours "Qu'elle est belle ma prairie".
Inscrivez-vous avant le 30 avril 2024.
Les lauréats et lauréates des années précédentes
Edition 2024
En 2024, le premier prix revient à Mathias Pauly, agriculteur à Doische, en province de Namur. Le deuxième prix est décerné à égalité à Michaël Dahlen, éleveur à Lontzen (province de Liège) et à Philippine Collignon, éleveuse à Oppagne (province de Luxembourg).
Edition 2023
En 2023, le premier prix revient à Sébastien Demoitié, agriculteur en province de Liège à Ouffet, pour son pré-verger d’environ 1,4 ha engagé en mesures agro-environnementales et climatiques, et géré en pâturage dynamique. Le deuxième prix est décerné à Sophie Van Parijs, éleveuse à Braine-l’Alleud, pour sa prairie permanente de 18 ha en Brabant wallon actuellement en recherche de transition agroécologique.
Édition 2022
Cette année, ce sont deux sœurs qui remportent le premier prix : Elena et Simone Theissen. Leur prairie, véritable havre de paix située dans la vallée du Medenderbach, produit du fourrage pour leur bétail et abrite de nombreuses espèces de fleurs et d'insectes. Le deuxième prix est décerné à Valérie et Bernard Convié, éleveurs à la ferme de Jambjoule, pour leur magnifique prairie située dans la région de Rochefort.
Édition 2021
Vincent Hubaille, de Beauraing, gagne le premier prix. Actif depuis trente ans dans la ferme familiale, cet éleveur de vaches Limousines a opéré une véritable transition agricole : passage au bio en 2010, changement de cheptel et acquisition d’une totale autonomie alimentaire et donc fourragère. À quelques kilomètres de là, juste de l’autre côté de la frontière provinciale, la prairie présentée par Dimitri Toussaint lui permet de remporter le "Prix Jeunes".
Edition 2020
Le concours "Qu’elle est belle ma prairie" a failli ne pas se tenir cette année, suite à l’annulation de la Foire agricole de Libramont où sont habituellement récompensés les gagnants. Mais, à l’heure où la pandémie de Covid-19 a mis en avant la nécessité d’une nouvelle relation à notre alimentation et plus particulièrement notre autonomie locale, Natagora, la FUGEA et Natagriwal ont voulu continuer à montrer leur soutien fort aux producteurs locaux qui s’inscrivent dans une démarche durable.
Edition 2019
Pascal Lesplingart est le grand gagnant pour sa prairie de Beloeil. Éleveur bovin, il conduit sa ferme en autonomie fourragère. Chez lui, pas de soja importé du Brésil : tout est produit sur place !
Quant aux frères Onghena de Stoumont, ils reçoivent le prix "jeunes" pour avoir fait évoluer la ferme familiale vers un modèle plus durable.
Edition 2018
Vinciane Duterme et Jean-François Schmit, éleveurs de vaches de race salers, en bio, ont gagné la quatrième édition du concours "Qu’elle est belle ma prairie". La prairie qu’ils présentaient est engagée depuis plus de 10 ans dans le programme de mesures agro-environnementales.
Edition 2017
Didier Herin et son fils Arnaud gèrent en famille, à Lesterny, une production de vaches salers bio. La parcelle lauréate est une prairie maigre de fauche de 2,5 ha à la flore caractéristique. En recevant son prix, Didier Herin a insisté sur les qualités d’une viande issue de bêtes nourries avec des plantes fourragères variées : "Avec de l’herbe diversifiée, on fait une viande presque végétarienne !", a-t-il plaisanté.
Edition 2016
Vincent Delobel est de Havinnes, dans le Hainaut. Tout jeune agriculteur qui a repris la ferme de ses parents autrefois dédiée aux vaches laitières. Il gère aujourd’hui son exploitation en élevage de chèvres bio, avec transformation du lait et vente en circuit court. Sa prairie, où ont été replantées plusieurs centaines de mètres de haies, est un havre floristique pour les pollinisateurs. Sur 25 ha, 3 personnes travaillent à temps plein, prouvant qu’on peut vivre d’une petite exploitation en mettant sur pied des alternatives originales.
Edition 2015
Julian Dewere a été notamment sélectionné pour la diversité des moyens mis en oeuvre sur l’exploitation familiale de Manhay qu’il a reprise. On y trouve un cheptel de vaches charolaises et limousines, mais également des Highlands et des chevaux espagnols. Une grande partie de ses terrains sont sous statut Natura 2000, et il produit en bio. "Le dernier jour de mes études en agronomie, j’ai suivi un cours non obligatoire sur les mesures agro-environnementales. En revenant, j’en parle à mon père et on a inclus une prairie dans ce programme. C’est celle qui a gagné aujourd’hui !".