Des aménagements qui ont de la Gueule !
La réserve de la vallée de la Gueule a tout pour attirer les promeneurs et passionnés de nature. Grâce aux dons, Natagora a acquis une belle prairie marécageuse et un vaste étang, qui complètent ce magnifique corridor naturel au cœur du Pays de Herve.
Avec ses plus de 50 hectares s’étirant sur les berges de la rivière, la réserve de la vallée de la Gueule en a vraiment, de la gueule ! Les acquisitions récentes, réalisées grâce aux dons, consistent en plusieurs prairies marécageuses en bordure de cours d’eau et un étang de deux hectares.
Habitats variés
Ces acquisitions viennent renforcer le réseau d’habitats qui font la valeur unique de cet ensemble paysager et justifient sa haute protection. Véritable havre de paix pour des espèces diverses et rares, la réserve joue un rôle crucial de couloir écologique le long de la Gueule. Elle permet à la rivière de s’épanouir librement et de réinventer son cours au gré des eaux. Ainsi naissent de jolis méandres et quelques falaises prisées par le martin-pêcheur.
Dans ce paradis pas si petit, les humains n’ont pas été laissés de côté ! Depuis quelque temps, les travaux battent leurs pleins pour proposer aux visiteurs des aménagements uniques. Un nouveau balisage a ainsi été mis en place récemment.
Nouveaux observatoires !
Trois observatoires, conçus spécialement par le gestionnaire de la réserve Éric Leprince et financés avec l’aide de notre sponsor Balade, ont été installés sur le site, pour le plus grand plaisir des curieux et naturalistes. Ils offrent des postes d’observation idéaux pour admirer grèbe castagneux, canard chipeau, fuligule morillon… Un mât pour cigognes blanches a aussi été installé, dans l’espoir d’attirer quelques-uns de ces majestueux volatiles.
Les botanistes viendront observer la flore délicate, typique des sols contaminés aux métaux lourds, un héritage de l’ancienne exploitation minière. Les sites calaminaires accueillent diverses plantes sauvages adaptées à ces sols contaminés, comme la fétuque, le silène calaminaire ou le gazon d’Olympe – toutes devenues très rares en Wallonie !
« Une flore délicate, typique des sols contaminés aux métaux lourds »
Outre les pelouses calaminaires, mégaphorbiaies, mares et forêts complètent un remarquable éventail d’habitats naturels. Et à côté des milieux laissés en libre évolution, la réserve compte de belles prairies extensives, pâturées par un troupeau de bœufs Galloway. Tout un spectacle !
Une visite pour les donateurs et donatrices
Le samedi 23 septembre 2023, les personnes ayant soutenu l’extension de cette réserve par un don ont été invitées pour une visite guidée. Environ 80 personnes nous ont rejoints. Le beau temps était de la partie et nous avons pu profiter d’une belle balade dans cet environnement préservé.