#RestoreNature : la loi doit être votée en l'état !
Mardi 27 février, les députés européens voteront sur l'accord provisoire de la Loi sur la restauration de la nature (NRL). Certains amendements ont été déposés. C’est une pratique très inhabituelle à ce stade du processus législatif. D’autant plus que la NRL a été plébiscitée par plus d'un million de citoyens, de scientifiques, d'entreprises et d’ONG - dont Natagora - et soigneusement négociée lors du trilogue. Il est vital que la loi soit votée en l'état !
Si nous restaurons la nature, nous aidons la biodiversité et protégeons la qualité de vie des Européens face aux effets négatifs du changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Deux groupes politiques (ECR et ID) ont récemment soumis des amendements (voir ici) pour rejeter la NRL et ajouter des dispositions affaiblissant le texte, en relation avec la production alimentaire, la sécurité énergétique, la limitation de la restauration aux zones Natura 2000, la suppression des dispositions de non-détérioration et l'ajout d'un mécanisme de sauvegarde.
Un rejet de la Loi sur la restauration de la nature en séance plénière du Parlement signifierait qu’elle n'entrerait pas en vigueur. Si l'un des amendements proposés est adopté à la majorité, la NRL devra être renvoyée aux États membres au sein du Conseil pour une seconde lecture. Il est très probable qu'un processus aussi long ne puisse pas être conclu avant les élections européennes de juin, de sorte que l'avenir de ce projet de loi lors de la prochaine législature serait très incertain.
Amaury Fraenkel, Responsable Politique Nature et Forêts chez Natagora, insiste : “Il est indispensable d’éviter ce scénario. Les députés européens doivent voter POUR l'accord provisoire tel qu'il se présente actuellement, et CONTRE les amendements. Le risque que nous perdions cette loi ambitieuse est élevé, en particulier compte tenu des tensions politiques dues aux manifestations agricoles en cours dans toute l'Europe.”
Natagora et ses partenaires Birdlife appellent nos représentants, nos députés européens, à respecter l’accord si soigneusement négocié et si largement plébiscité.
