J'ai trouvé un animal (vivant, mal en point ou mort)
Prenez le temps d’observer la situation : est-il vraiment en détresse ? Semble-t-il blessé ? Êtes-vous certain qu’il ne sait plus voler ? Si oui, il faut alors intervenir (pour les espèces suivantes: cygne, martinet noir, grèbe et rapace nocturne, des conseils particuliers vous sont donnés ici) :
- Dans un premier temps, gardez votre calme. Ce sont des animaux sauvages, vous voir vous agiter les stresse d’autant plus !
- Préparez votre matériel : une serviette ou des gants pour la capture, une boite en carton préalablement trouée pour y placer l’animal. Évitez les cages dont les barreaux abîment les plumes de l’oiseau.
- Capturez-le en maintenant les ailes le long du corps et la tête cachée. Faites attention au bec, certains oiseaux comme les grèbes et les corneilles n’hésitent pas à se défendre, ainsi qu’aux serres (pattes) des rapaces : portez si possible des gants de jardinage, et ne maintenez pas l’oiseau près de votre visage ou de votre corps.
- Déposez-le dans un carton préalablement troué et refermez la boite rapidement. Une fois dans l’obscurité, l’oiseau se calmera plus facilement. N’exhibez pas l’animal, vous risqueriez d’aggraver son état. Placez ce carton dans une pièce tempérée et calme en attendant son transfert.
- Ne le forcez pas à boire ou à manger: vous risqueriez de l’étouffer ou de lui donner une nourriture inadaptée. De plus, en mettant de l’eau dans son bec, il pourrait en avoir dans les poumons et ainsi mourir de pneumonie ou par noyade. Si son transfert n’est pas possible dans l’immédiat, et que l’oiseau n’est pas en état de choc, vous pouvez lui mettre à disposition une petite coupelle d’eau ainsi qu’une petite coupelle de nourriture (surtout pas de pain ni de lait) : graines ou riz cuit sans sel pour les oiseaux granivores, vers de terre, croquettes pour chien/chat gonflées dans de l’eau pour les insectivores et omnivores. Retirez l’eau pendant la nuit et lors du transport, au risque qu’il ne les renverse et ne fasse une hypothermie. Si vous l’avez trouvé en fin de journée, ne le nourrissez pas. Laissez-le dormir dans le noir complet et dans le calme, jusqu’à son transfert. Si l’oiseau vous semble très faible, mettez une bouillotte ou une bouteille en plastique remplie d’eau chaude et enroulée dans un essuie dans sa boite pour le réchauffer.
- Contactez le centre de revalidation le plus proche de chez vous.
Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, …) n’hibernent pas, mais sont plutôt en dormance. Ils profitent de températures plus douces pour sortir. Pour cette raison, si vous perturbez un animal dans cet état, il pourrait être désorienté mais devrait être indemne. Si vous ne pouvez pas le remettre à l’endroit où vous l’avez trouvé, mettez-le à l’abris: au milieu de pierres, dans une pile de bûches, sous un pot en terre cuite retourné ou sous le plancher d’un abri de jardin.
Il arrive souvent que des amphibiens se réfugient dans une cave pour se mettre à l’abri du froid pendant l’hiver. Ils arrivent généralement dans les caves par le soupirail ou d'autre interstices que vous pouvez colmater, après avoir vérifié qu'il n'y a pas d'animaux dans la cave car ce serait les condamner, avec du grillage à maille fine (p.ex. du grillage galvanisé à maille de 1 cm, généralement vendu sous la dénomination de grillage pour volière d'oiseau).
Tant que les températures nocturnes sont positives, vous pouvez relâcher l’animal à l’extérieur en début de nuit, de préférence sous un tas de bois ou sous un buisson afin qu’il se mette à la recherche d’une nouvelle cachette. Mais si l’hiver est là, il vaut mieux attendre la fin de la mauvaise saison, annoncée par les migrations d’amphibiens (généralement mi-février), avant de le relâcher.
Si vous acceptez que la cave serve d'abri aux amphibiens, pensez à prévoir l'installation d'une petite planche pour qu'ils puissent sortir au printemps.
En dehors de la période de reproduction, les amphibiens ont un mode de vie terrestre. Ils occupent principalement des milieux forestiers, mais vivent parfois dans des milieux ouverts comme les jardins. Il est donc préférable de les laisser sur place, ils sont tout à fait capables de se débrouiller tout seuls dans cet environnement.
Oui. A la fin de l'automne, quand la nourriture devient rare et dès que la température chute en dessous de 10 °C, le hérisson entre en hibernation, au fond d'un nid d'herbes et de feuilles qu'il aménage dans les fourrés ou sous une souche, un tas de bois, une haie, un tas de foin, ou dans un terrier de lapin... Un hérisson en hibernation se trouve dans un état de torpeur et est donc incapable de se nourrir. Il passe l'hiver en brûlant les réserves de graisses qu'il a emmagasinées dès la fin de l’été, dans l'attente des beaux jours et d'une nourriture plus abondante. Il ne «dort» pas de façon continue mais sort de sa torpeur régulièrement pour se nourrir et s'agiter un peu avant de sombrer à nouveau.
Sa respiration s'arrête presque complètement et il peut s'écouler plusieurs minutes entre deux respirations. Le réveil définitif se fait au printemps, vers les mois de mars ou d'avril, quelles que soient les conditions climatiques. À la fin de l'hibernation, les hérissons ont perdu alors 30 % de leur poids.
Le mieux qu’il y ait à faire, c’est de laisser les renards tranquille. Voici quelques recommandations :
- Ne nourrissez jamais les renards ! Cela entraîne une augmentation artificielle de leur densité. Les renards trouvent suffisamment de nourriture dans les villes où ils s’établissent. A Bruxelles, la loi interdit leur nourrissage.
- Ne laissez pas de nourriture pour chats ou chiens à l’extérieur.
- Placer vos poubelles en hauteur ou dans un bac en plastique solide. Si cela ne suffit pas, sortez le sac juste avant que le camion passe.
- Utilisez votre tas de compost correctement : n’y jetez donc jamais de viande ou de poisson.
- N’épandez pas de produits contenant des substances d’origine animale sur le gazon.
- Ne touchez jamais un renard, même un jeune, un renard affaibli ou mort. C’est également valable pour tout autre animal (retourné à l’état) sauvage. Si vous rencontrez un animal affaibli (malade, blessé ou épuisé), prenez contact avec le centre de revalidation le plus proche de chez vous.
La seule espèce qui peut être impactée par le gel est la grenouille rousse, qui pond en fin d'hiver/début du printemps (donc risque de gel) des pontes affleurant à la surface de l'eau. Les pontes sont globuleuses (en forme de boule) et la "gélatine" protège au moins les œufs du centre de la ponte : les œufs qui sont à l'extérieur de la ponte peuvent geler mais (dans l'immense majorité des cas) ceux qui sont à l'intérieur de la ponte sont protégés.
Les autres espèces pondent soit sous l'eau (tritons, crapaud commun), soit bien plus tard en saison quand il n'y a plus de risque de gel (sonneur, crapaud calamite...).
En été, lorsque les températures augmentent, que les précipitations se font rares et que l'oxygène se raréfie dans les étangs, les marais et les lacs, nous observons parfois une grande mortalité d'oiseaux d'eau (canards, grèbes…). En cause: le botulisme. C'est une intoxication alimentaire à la toxine botulique produite par la bactérie Clostridium botulinum. La maladie se propage notamment via l’alimentation. Les oiseaux intoxiqués sont partiellement paralysés ou ont du mal à se mouvoir puis, meurent rapidement.
Que faire?
1. Contactez SOS pollution au 070/23.30.01
Les oiseaux morts et les asticots qui grouillent dans les carcasses vont contaminer les autres oiseaux et animaux. Un seul asticot peut provoquer la mort d’un canard colvert. Il faut donc éliminer les carcasses mais éviter de les toucher vous-même! Contactez SOS pollution (070/23.30.01) qui enverra des agents compétents qui les déplaceront pour les incinérer.
2. Contactez un centre de revalidation
Lorsqu'ils sont encore vivants, les canards doivent être évacués rapidement vers des centres de revalidation où ils recevront des soins adaptés.
3. Agissez dans votre mare
Oxygénez l’eau grâce à des pompes ou des fontaines car la bactérie se développe dans un milieu sans oxygène. Limitez la pollution du plan d’eau (phosphates, nitrates, matières organiques…) qui favorise le développement de la bactérie. Pour cela, évitez de mettre de l’engrais à proximité du plan d’eau, entretenez-le, évitez de placer votre compost trop près de votre mare, évitez de jeter du pain aux canards... Retrouvez plus de conseils pour aménager une mare naturelle sur le site du Réseau Nature Natagora.
Si vous trouvez un castor en détresse, bloqué d’une façon ou d’une autre, vous pouvez placer une échelle à barreaux à proximité. Les castors sont capables d’y grimper, tant qu'elle est assez inclinée à l'horizontal.
Dans d’autres situations, ou si le castor (animal nocturne) n’est pas parti d’ici le lendemain matin, vous pouvez contacter notre GT Castor. Cependant, il n’y a pas de volontaires actifs sur toute la Wallonie. Auquel cas, vous pouvez contacter le DNF ou appeler SOS environnement (1718, appel gratuit).
Que l’oiseau soit mort, vivant, qu’il s’agisse d’une espèce commune ou rare, transmettez l’information reprise sur la bague! Ces informations seront très utiles pour les études ornithologiques.
En pratique: remplissez le formulaire sur le site Euring. Vous pouvez aussi rédiger un mail ou un lettre au Centre Belge de Baguage avec les informations suivantes : 1. toutes les inscriptions gravées sur la bague, 2. l'espèce de l'oiseau (ou une photo), 3. le lieu et 4. la date de la découverte, 5. les circonstances de la découverte et ainsi que 6. vos coordonnées. Pour les circonstances de la découverte, vous pouvez proposer la cause: l'oiseau est mort, il a heurté une vitre, il est reparti sein et sauf, il a été victime de la route...
Un fois ces informations notées, laissez repartir l’oiseau. S’il est blessé, contactez un centre de revalidation avant de l'y emmener (les centres sont équipés différemment et ne soignent pas tous les mêmes animaux). Si l’oiseau est mort: enlevez la bague en l'ouvrant à l'aide d'une pince (ou en coupant la patte), fixez-la avec un morceau d'adhésif à la feuille d’information que vous aurez rédigée en evoyez le tout au Centre Belge de Baguage (IRSNB, 29 rue Vautier, 1000 Bruxelles) par la poste. Cette procédure de renvoi de la bague est très importante : elle permet de vérifier définitivement le code de la bague tout en évitant que celle-ci ne soit replacée sur un autre oiseau - cela est déjà arrivé, avec les risques de confusion que l'on imagine !
En été, si vous trouvez un oisillon tombé du nid, vous pouvez le remettre dans le nid ou le placer en hauteur hors d’atteinte des chats et autres prédateurs. Souvent, les parents ne se trouvent pas loin et continueront à s’en occuper.
S'il est blessé ou que son nid est inaccessible, placez-le dans une boite en carton préalablement trouée et emmenez-le dans le centre de revalidation le plus proche de chez vous.
Si vous trouvez une chauve-souris chez vous ou ailleurs, sachez qu’il faut toujours les manipuler avec des gants. Comme tout animal sauvage effrayé, les chauves-souris peuvent mordre.
1. Est-ce un jeune ?
Si elle a la peau rose, que ses ailes ne sont pas encore bien formées et que vous l’avez trouvée entre juin et septembre : c’est probablement un jeune. Elle a peu de chance de survie. Essayez de la raccrocher au plafond d’où elle est tombée.
2. Est-ce un adulte ?
Même si elle est toute petite, une chauve-souris toute poilue, foncée, avec les ailes bien formées est un adulte.
3. Vérifiez ensuite si elle est blessée
- Si elle n’a pas l’air blessée et qu’on est en été, placez-la dans une boîte en carton (avec une éponge mouillée comme abreuvoir) dans un endroit frais, à l’abri des chats. Relâchez-la le soir venu. Pour cela, placez-la sur une surface plate comme une table.
- Si la chauve-souris est blessée ou qu’on est en hiver, amenez-la rapidement dans un centre de revalidation. En effet, il est difficile de la nourrir vous-même, mieux vaut l’adresser à un spécialiste. Attention, contactez le centre avant d’amener l’animal pour vérifier qu’ils sont capables de s’en occuper.
Si la question est différente ou que le cas semble plus compliqué, contactez le service SOS chauves-souris.
J’ai des chauves-souris dans ma maison, que faire ? Pourquoi sont-elles dans ma maison et pourquoi je ne dois pas les déranger?
- Ne les dérangez pas! Elles risqueraient de mourir et de toute façon, c'est interdit car elles sont protégées.
- Apprenez à les connaître sur le site Plecotus pour ne plus les craindre.
- Si vous rencontrez des problèmes, contactez le service SOS chauves-souris.
Pourquoi sont-elles dans ma maison?
Les chauves-souris, essentiellement les pipistrelles, ne craignent pas les hommes et n'hésitent pas à élire domicile dans les recoins inhabités des maisons (sous-toiture, grenier,...) durant la bonne saison.
Pourquoi je ne dois pas les déranger?
Si vous les dérangez lors de leur hibernation en hiver, l'issue sera fatale pour elles! De plus, actuellement, une vingtaine d'espèces de chauves-souris a été recensée dans notre pays. Malheureusement, elles sont presque toutes menacées d'extinction. C'est pourquoi, dans les années '80, des mesures légales ont été prises pour les protéger. Il est, entre autre, interdit de perturber intentionnellement ces mammifères volants.
Selon le moment de l’année, il pourrait y avoir plusieurs explications :
En hiver, les amphibiens hibernent dans le fond des étangs. Si il a gelé, ils ont peut-être manqué d’oxygène et sont morts dans le fond. Voici quelques conseils:
- Placez des dispositifs anti-gel pour les mares dans certaines jardineries.
- Faites un trou dans la couche de gel grâce à une casserole d’eau chaude pour permettre l’oxygénation
- Ne versez jamais de produits, de sel dans la mare et ne versez jamais d’eau chaude directement dans l'eau. Evitez aussi le brise glace qui risque de trouer votre bâche.
- Si les mortalités sont fortes, remplacez l’eau de votre étang avec de l’eau de pluie après l’avoir nettoyé des matières organiques (vase, feuilles mortes, …)
Au printemps, les amphibiens trouvés dans l’étang ou à proximité sont peut-être morts d’épuisement à la suite de la période de reproduction. A proximité de l’étang, ils ont peut-être été victime de prédateurs (chats, renards, …).
En été,
- Si ils sont morts hors de la mare, ils peuvent être victime de déshydratation. Fournissez-leur de l’ombre: plantes et abris (bûche, pot retourné, ...) autour du plan d’eau.
- Si ils sont morts dans la mare, ils se sont peut-être noyés ne sachant pas sortir de l’eau (contrairement aux têtards, les grenouilles n’ont plus de branchies pour respirer sous l’eau). Vous pouvez leur fournir une berge plus naturelle en posant par exemple, des graviers sur les bords.
Les centres de revalidation sont les établissements habilités à soigner les animaux sauvages blessés. Ils ont l'autorisation légale de maintenir temporairement en captivité des espèces protégées et disposent de toutes les infrastructures modernes pour soigner la plupart des espèces animales. Cependant, appelez-les toujours avant de leur amener des animaux au cas où ils n’auraient pas le matériel nécessaire pour soigner l'animal que vous avez trouvé (ils sont parfois spécialisés dans certaines espèces). Ils vous réorienteront.
Pour trouver la liste des centres de revalidation proches de chez vous, consultez le site de la LRBPO qui reprend la trentaine des centres de Belgique.
Si vous trouvez un martinet au sol, vérifiez d’abord si les ailes sont plus longues que la queue : si elles sont plus courtes, il s’agit d’un jeune incapable de voler, il vous faut alors l’apporter sans attendre dans un centre de revalidation .
Si les ailes sont plus longues que la queue, il s’agit d’un adulte. Ne tentez surtout pas de le projeter en l’air ou de le jeter depuis une hauteur ! Essayez d’abord de vous placer dans un endroit bien dégagé et posez-le sur votre paume ouverte, le bras tendu vers l’avant. S’il ne part pas spontanément, c’est qu’il est malade ou blessé, vous devez l’apporter à un centre de revalidation.
Si vous ne pouvez pas l’apporter très rapidement dans un tel centre spécialisé, ne tentez pas de le soigner n’importe comment ! En attendant, consultez la page de la Société allemande de sauvegarde du martinet.
Les couleurs des grenouilles communes peuvent varier fortement: vert, brun, orange, rouge, crème,... Ne vous étonnez donc pas de rencontrer des amphibiens aux couleurs surprenantes. Pour être sûr qu’il s’agisse bien d’une grenouille rousse, l'espèce la plus commune, vous devriez observer une tache foncée sur la tempe, juste derrière l’œil. Pour découvrir les autres grenouilles et crapauds de chez nous, consultez le site de notre groupe de travail Raînne.
- Si c’est juste une blessure légère, le mieux est de déplacer l’animal vers un endroit protégé du jardin: sous des plantes, au milieu de débris de jardin (branches, feuilles, etc.)... Laissez-le ensuite se rétablir de lui même.
- Si l’animal est gravement blessé, contactez un centre de revalidation.
Chez les mésanges, toutes les nichées n'aboutissent pas pour diverses raisons (mortalité d'un parent, mauvais temps, parasites, maladies, prédation...). En forêt, environ 20% des nidifications de mésanges échouent. C'est la raison pour laquelle ces oiseaux adoptent une stratégie de reproduction basée sur une grande prolificité : les mésanges peuvent nidifier deux fois sur l'année et pondent jusqu'à 12 œufs.
Il y a quelques années, la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO), qui gère une partie des centres de revalidation, a estimé que 60 à 65 % des animaux qui leur ont été confiés avaient pu être sauvés et relâchés dans la nature. Malheureusement, 30% décèdent soit parce qu'on a tardé à les apporter soit parce qu'ils étaient irrécupérables. Il est important de savoir que plus vite l'animal arrivera dans un centre, plus vite il recevra un traitement approprié et plus grandes seront ses chances d'être rendu à la nature.
Le frelon asiatique, une espèce exotique envahissante, s’est répandu en Europe après avoir été introduit accidentellement. Sans prédateurs naturels dans nos régions, sa progression est rapide et non régulée.
Si vous l’observez au printemps ou en été
Si le nid est éloigné et qu’il n’y a que quelques individus visibles, aucune intervention n’est nécessaire. Il suffit de rester à une distance d’au moins 5 mètres du nid pour éviter tout danger. Aux premiers froids, les colonies de frelons disparaissent naturellement, à l’exception de la reine qui quitte le nid pour ne plus y revenir. Le nid lui-même ne sera pas réutilisé.
Si le nid est situé dans un lieu à forte fréquentation (école, arrêt de bus, zone de travail…) et qu’il représente un risque, contactez un professionnel qualifié pour une éradication sécurisée. Peser le pour et le contre : l’éradication de nids de frelons asiatiques nécessite l’utilisation d’insecticides nocifs pour l’environnement. Et les nids sont souvent laissés sur place une fois traités. Notez que depuis mi-2024, les pompiers ne prennent plus en charge ce type d’intervention.
Ne tentez jamais de détruire le nid vous-même. De plus, évitez le piégeage artisanal (mélanges de bière, vin, grenadine, etc.) : ces méthodes sont inefficaces, non sélectives, et donc nocives pour la faune locale.
Si vous l’observez en automne ou en hiver
Les frelons asiatiques construisent souvent leurs nids en hauteur, dans les arbres. En automne, lorsque les feuilles tombent, ces nids deviennent visibles. À ce stade, la colonie est généralement en déclin, et les premières gelées entraînent rapidement la mort des frelons. Ces nids ne seront pas réutilisés l’année suivante.
Participer à la connaissance sur le frelon asiatique
Pour aider à la surveillance de cette espèce envahissante, vous pouvez enregistrer vos observations sur des plateformes comme observations.be ou via les applications associées telles qu’ObsIdentify (iOS & Android), iObs (iOS), ou ObsMap (Android). Plus d'informations ici.
Envie d’en savoir plus sur le frelon asiatique et de démêler le vrai du faux, consultez cet article.
Les rapaces sont protégés par la Loi sur la conservation de la nature. Elle interdit notamment de les mettre à mort, quelle que soit la méthode employée (article 2, §2, 1°).
Lorsqu'on constate un tel acte, on peut le signaler à l'Unité anti-braconnage de Wallonie qui pourra prendre les mesures nécessaires à l'encontre de l'auteur : uab.dnf.dgo3@spw.wallonie.be.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles une chauve-souris peut être trouvée au sol. Elle peut, par exemple, être déshydratée ou avoir été blessée par un chat. Les chauves-souris ne sont pas spontanément agressives. Mais, comme pour tout animal sauvage, il vaut toujours mieux porter des gants pour les manipuler, elle pourrait mordre comme tout animal blessé.
De plus, un petit nombre de chauves-souris est susceptible d’être porteur du « European Bat Lyssavirus », un virus proche de la rage classique (du chien ou du renard). Le fait de porter des gants évite au manipulateur un risque potentiel à ce sujet. Les chauves-souris ne transmettent pas d’autres maladies susceptibles d’affecter les personnes. Si vous êtes mordu ou griffé par une chauve-souris, il est conseillé de contacter le plus vite possible l’Institut scientifique de santé publique à Bruxelles, pour évaluer si un traitement prophylactique contre la maladie de la rage s’avère nécessaire.