Lande du Chaineux
Les restes préservés d’une ancienne lande à callune
En pleine zone urbaine, à quelques centaines de mètres à peine du centre de Stembert, se cache ce qui est aujourd’hui reconnu comme étant l’une des dernières landes à callune de la région verviétoise. Grâce à l’implication des riverains et de volontaires, ce terrain, pourtant en zone à bâtir, a pu être conservé en zone naturelle.
Lande du Chaineux
Exploitation agropastorale
La lande à bruyère est en fait le résultat de l’exploitation ancienne de la chênaie sessiliflore à des fins agropastorales, jadis pratiquée sur de très larges étendues. À l'heure actuelle, la lande ne représente plus qu’une fraction de ce qu’elle a pu être à cette époque. Il ne en effet malheureusement plus que quelques ares de massifs de callune. Le genêt à balai s'y est déjà bien installé et a amorcé la recolonisation forestière par les bouleaux, les chênes ou le sorbier des oiseleurs. On retrouve par fragment quelques espèces de la flore typique de la lande ouverte comme la canche flexueuse, la fétuque rouge, le galéopsis tétrahit, le gaillet du Harz ou la myrtille commune.
Contenir le reboisement
La chênaie qui s’étend, lentement mais sûrement, va progressivement faire disparaître les fragments de la lande avec la faune et la flore associée. Le boisement devrait être contenu voire empêché par des travaux de réouverture du site pour empêcher cette disparition. Il s'agit en effet d'un site d'intérêt biologique aussi bien que paysager.
Lieu de promenade et point de vue
Cette réserve est utilisée par les habitants de la région comme lieu de promenade et comme point de vue, offrant un large panorama sur les Hautes-Fagnes et l'Hertogenwald. Le pic vert, le rougequeue noir ou la fauvette babillarde, qui y niche régulièrement, peuvent être observés en s’y promenant. Des dizaines d’espèces de papillons de jour et de nuit y ont déjà été recensés. L’orvet et le crapaud commun ont également déjà pu trouver refuge au cœur de ce petit site protégé.