Préelles

Pièce maitresse du puzzle écologique de la Haine

La réserve des Préelles, située dans le fond de la plaine alluviale de la Haine, s’étend sur 20 ha entre les villages d'Hensies et de Montroeul-sur-Haine. Elle fait partie d’un ensemble de zones humides protégées qui longent la vallée de la Haine. Celles-ci forment un véritable réseau écologique facilitant la circulation des espèces et le brassage des populations. Le site est d’ailleurs connu de longue date pour son intérêt tant botanique qu’ornithologique.

Recul des peupliers

Dans l'ensemble de la région, vouée à l’élevage et à la populiculture, les prairies pâturées alternent avec des peupleraies. Les parcelles les plus humides sont souvent abandonnées et évoluent naturellement vers la roselière, la mégaphorbiaie ou le fourré de saules. Située sur le lieu-dit Champ des Préelles, la réserve a vu le jour dans le cadre du projet européen LIFE Nature actions pour l'avifaune des roselières du bassin de la Haine. Les anciennes peupleraies du site ont été abattues et plusieurs parcelles agricoles font l’objet de pratiques plus extensives afin de restaurer une zone humide revêtant un grand intérêt pour la biodiversité.

Mare et ruisseau

De multiples fossés et de nombreux arbres isolés, principalement des saules têtards et des aubépines, parsèment le site. On retrouve également une petite mare, créé par l’impact d’une bombe lors de la seconde guerre mondiale, ainsi que le ruisseau des Préelles.

Une biodiversité explosive

Côté faune, ce sont incontestablement les oiseaux qui font l’intérêt du site. Les rousserolles verderolle et effarvatte, la locustelle tachetée, la gorgebleue, le traquet pâtre, le vanneau huppé et la chouette chevêche nichent régulièrement dans la réserve. En hiver, lors des périodes d’inondation des prairies, on peut avoir la chance de croiser le héron cendré, la foulque macroule, la poule d'eau ou le grèbe castagneux. Le grand butor y a aussi été observé. On retrouve également quelques insectes protégés comme la cétoine dorée ou deux espèces rares de coccinelles. La flore n'est pas en reste. Plusieurs espèces menacées et protégées ont été recensées sur le site, notamment l'hottonie des marais, le pygamon jaune et les oenanthes aquatique et fistuleuse.

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