Et si on achetait un bout de forêt ?
Plutôt habituée des milieux ouverts, Natagora investit aussi en milieu forestier. Aidez-nous à acheter cinq hectares pour agrandir la réserve de la vallée de la Sûre. Principalement composées de milieux forestiers feuillus de choix, notamment une chênaie témoin des anciennes tanneries de la région et une boulaie en phase de recolonisation, ils constituent des puits de carbone, bien sûr, mais également des refuges pour une vaste biodiversité. Des milieux que nous laisserons évoluer à leur rythme naturel, sans intervention. Pour les remercier, Natagora conviera ses généreux donateurs à une visite guidée sur le site concerné !
Des milieux forestiers à préserver
L’héritage des tanneries
Dans la vallée de la Sûre, surplombant la rivière sur des coteaux rocheux, le terrain qui nous intéresse déploie une intéressante mosaïque de milieux forestiers et ouverts. Une belle chênaie avec chênes tortueux sur versant nord comprend ainsi quelques fragments d’érablière de ravin, habitat Natura 2000 prioritaire. La chênaie est un témoin de l’époque des tanneries dans la Sûre, qui utilisaient les tanins de l’écorce. Destiné à devenir une réserve intégrale, ce boisement deviendra un paradis pour les pics et autres oiseaux forestiers de l’Ardenne. Une boulaie est également en phase de recolonisation après la mise à blanc de l’Ardenne comme la nardaie ou la lande à callune.
La vie après la vie
Au niveau de la gestion des milieux forestiers, les consignes seront assez claires : on ne touche à rien ! Le but est de laisser le biotope évoluer à son rythme naturel, en laissant arbres abîmés sont des refuges de choix pour les insectes. Beaucoup y pondent leurs oeufs. Plus tard, sous forme de larve, ils participent alors à la décomposition du bois. Loin d’être morts, les nombreux troncs en décomposition, non exploités, grouillent de vie. L’humus qui s’y crée attire de nouvelles plantes, des champignons, des insectes, des bactéries… Nous voulons accueillir une vie après la vie dans cette forêt.