Cinquante hectares protégés au Mont des Pins en 2020 ?
On le sait, une réserve naturelle est d’autant plus efficace que sa superficie est grande. Les sites trop petits ou trop fragmentés n’apportent pas de garanties suffisantes de protection. Nous avons l’opportunité d’agrandir encore la superbe réserve naturelle du Mont des Pins à Durbuy de 9 hectares supplémentaires. La moitié est constituée de prairies et le reste, enrésiné, pourra être progressivement restauré. 120.000 euros sont nécessaires pour acquérir ces 9 hectares, qui ne bénéficient actuellement d’aucune protection (l’essentiel se situe en dehors du réseau Natura 2000). Aidez-nous à saisir cette chance ! Tous nos donateurs seront invités à une visite du site durant l’été ou l’automne 2020 !
Un travail de longue haleine
Dans le bassin de l’Ourthe, notre association gère actuellement plus de 200 hectares, dispersés en diverses réserves naturelles que de nombreux amoureux de la nature prennent plaisir à parcourir chaque année.
Entre les pelouses calcaires du Mont des pins, le Tienne d’Herbet à flanc de vallée et le bocage à rossignols des Enneilles, s’épanouissent d’innombrables plantes rares entremêlées d’une faune non moins prestigieuse. Mais aux alentours de ses sites fabuleux, tout n’est pas encore protégé, loin de là… De nombreuses opportunités d’agrandir nos réserves naturelles vont encore se présenter dans les années qui viennent. Si cet appel aux dons dépasse nos besoins immédiats, l’argent récolté servira aux futures acquisitions dans la région !
Le Mont des Pins, un promontoire de calcaire dolomitique
Réserve phare de la Calestienne, le Mont des Pins a été progressivement restauré ces dernières années. La superbe pelouse calcaire qui en constitue le coeur, longtemps plantée de résineux, commence à retrouver sa diversité et son aspect patrimonial. Le cortège d’espèces typiques des pelouses sèches reprend doucement ses droits sur la colline : le papillon demi-deuil et la cétoine dorée, diverses orchidées et d’autres plantes rares aux noms chantants telles l’amourette, le bois-gentil ou l’hippocrépide en ombelle… Pipit des arbres, Bruant jaune, et même Alouette lulu nichent sur la réserve.
Des champignons en veux-tu, en voilà !
Au Mont des Pins, nous avons la chance de pouvoir observer tout le gradient des habitats naturels sur calcaire. Depuis la pelouse sèche et rase à la hêtraie climacique en passant par les chênaies charmaies, ce sont là autant d’écosystèmes propices notamment à l’installation d’une multitude d’espèces de champignons, aux besoins écologiques très variés. Chez Natagora, nous cherchons à consolider notre réseau de réserves naturelles plutôt qu’à nous éparpiller en protégeant de multiples micro sites. Et ce, pour deux raisons principales : d’une part l’espace ne permet pas le développement de populations viables à long terme (effectifs trop limités), d’autre part les impacts des terrains gérés en périphérie restent parfois néfastes pour la bonne conservation du site. Agrandir un site aussi exceptionnel que le Mont des Pins, c’est un rêve de naturaliste !
120 euros, c'est 100 m2 de nature préservée grâce à vous. Et cela ne vous coûte que 66 euros, avec la déduction fiscale.