Un nouveau joyau dans le bassin de la Semois
La qualité des milieux et des ruisseaux dans le bassin de la Semois est exceptionnelle et l’on se trouve ici dans une des régions les plus sauvages du pays. Natagora a l’intention de préserver cinq premiers hectares d’anciennes prairies et de forêts de haute valeur écologique, longeant les ruisseaux de Nafraiture et Bellefontaine. Aidez-nous à créer une nouvelle réserve naturelle ! Dans l’immédiat, nous avons besoin de 20 000 euros environ pour ce projet. Mais si votre générosité est au rendez-vous et que nous dépassons ce montant, nous poursuivrons de plus belle en agrandissant rapidement le site pour sauvegarder des kilomètres de vallées.
Une des régions les plus sauvages de Wallonie
Forêts précieuses
Une fois n’est pas coutume, ce sont notamment de belles parcelles forestières que nous souhaitons protéger, principalement des forêts alluviales d’aulnes et des forêts dominées par les érables sur les pentes abruptes des vallées. La protection de ces habitats est considérée comme prioritaire par l’Union européenne. Une fois mis en réserve naturelle, ils seront maintenus tels quels, sans plus aucune intervention sylvicole. Au contraire, nous chercherons même à agrandir et reconnecter ces éléments forestiers en restaurant les mêmes milieux sur des parcelles voisines ayant été plantées en épicéas !
Des ruisseaux à l’eau cristalline
Les ruisseaux de Nafraiture et Bellefontaine ont une eau d’une très grande pureté. Protégés par un bassin versant essentiellement forestier, ils sont exempts de toute pollution. On y trouve des espèces dépendantes des eaux propres et bien oxygénées comme une grande libellule jaune et noire, le cordulégastre annelé qui y dépose ses œufs chaque fin d’été. Plus visible, passant comme un éclair bleu, le martin-pêcheur est bien présent aussi et indique que les petits poissons et alevins qui constituent sa nourriture sont abondants.
Bientôt, peut-être, le retour de la loutre ?
La Semois ardennaise, avec ses affluents, fait partie des zones susceptibles de voir un jour se réinstaller la loutre. L’espèce pourrait notamment recoloniser à partir de la France où ses effectifs semblent se redéployer. On peut rêver : en entamant ce nouveau projet et la restauration de zones de quiétude en fonds de vallées, nous contribuerons à préparer le retour de cette espèce tellement emblématique !