Thier à la Tombe

Un coteau graveleux bien vivant

Le Thier à la Tombe (ou Thier Palmers) est installé sur le flanc d’une petite vallée sèche de la rive droite du Geer, entre Eben-Emael et Lanaye. Son nom tient à la présence, au sud du site, d’un tumulus gallo-romain qui daterait du IIe siècle et aurait abrité une tombe.

Pelouse sur graviers roulés

Le coteau est couvert d’une pelouse herbeuse dont l’origine séculaire, comme à d’autres endroits de la vallée du Geer, se trouve dans les anciennes pratiques de pâturage par les chèvres et les moutons. L’originalité de cette pelouse réside dans le fait qu’elle est installée sur une ancienne terrasse de la Meuse constituée de graviers roulés d’origine ardennaise. Il subsiste très peu d’exemples de ce genre de milieu et ils se localisent tous à la Montagne Saint-Pierre !

Une communauté végétale unique

Une flore remarquable se concentre sur ces pentes graveleuses où le calcaire se fait plus rare. Un nouveau type de communauté végétale y a même été reconnu par les scientifiques en 1975. On y retrouve notamment des espèces de landes ou de pelouses acides comme la potentille tormentille, la gesse des montagnes ou la violette des chiens, qui composent un tapis végétal très riche. Le Thier à la Tombe abrite également la très rarissime gentiane champêtre, plante rencontrée plus communément en montagne. En bas de la pente, la pelouse sur calcaire plus classique réapparaît. À cet endroit affleure le tuffeau, un calcaire crayeux riche en silice, que l’on retrouve dans de nombreuses constructions anciennes de la région. Là, la présence de la parnassie des marais et de l’orchis de mai témoigne d’un sol plus rétenteur en eau.

Fauchage tardif ou pâturage

La fauche automnale constitue un moyen efficace pour éviter la colonisation ligneuse et maintenir l’intérêt écologique de ces milieux. Mais le pâturage par une race rustique de moutons reste une alternative de choix. Il est mené soit très tôt au printemps, soit en fin de saison, afin de permettre à toutes les espèces de plantes rares de fleurir et de produire les graines qui assureront le maintien de cette grande diversité.

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